Source intéressante à lire : https://www.editoweb.eu/suissenews/Implants-mammaire-Motiva-Ergonomix_a44.html
L’augmentation mammaire est l’une des interventions de chirurgie plastique les plus populaires chez les femmes. Cependant, de nombreuses patientes sont indécises quant à l’opportunité de recourir à une augmentation mammaire sous-musculaire ou sous-glandulaire. Les implants mammaires peuvent en effet être implantés sous la glande mammaire ou plus profondément, sous le muscle pectoral.
Qu’est-ce que l’augmentation mammaire ?
Il s’agit de l’opération visant à augmenter le volume des seins et à améliorer leur forme grâce à l’insertion d’implants mammaires en silicone souple. L’opération peut être réalisée sous anesthésie générale ou locale avec sédation profonde, en pratiquant une incision dans le sillon sous-mammaire ou dans la partie inférieure de l’aréole, par laquelle les implants seront insérés.
La taille et la position de la prothèse sont discutées par le spécialiste avec la patiente, en fonction de son anatomie, de son âge et de ses besoins, mais aussi de la nécessité d’obtenir un résultat aussi naturel que possible (la prothèse ne doit pas être vue ou sentie à la palpation) et en harmonie absolue avec le reste du corps.
Augmentation mammaire sous-musculaire : comment se déroule l’opération ?
Tout d’abord, il faut faire un constat : pour que l’implant ne soit pas visible et appréciable à la palpation, il doit être recouvert par un tissu mou, qui peut être la glande mammaire, la graisse sous-cutanée ou le muscle pectoral.
Si la glande mammaire est très peu développée et la graisse sous-cutanée mince, il sera nécessaire de placer la prothèse sous le muscle pectoral, qui recouvrira sa partie supérieure et interne, de manière à cacher les bords supérieurs et médians. Une fois l’incision cutanée effectuée, le bord inférieur du muscle est atteint et soulevé juste assez pour faire de la place à la prothèse ; après sa mise en place, la plaie sera fermée par des points de suture internes qui se résorberont d’eux-mêmes.
Quels sont les avantages et les inconvénients ?
Les inconvénients sont une légère augmentation de la fermeté du sein à la palpation, le déplacement de la prothèse vers l’extérieur lorsque le muscle pectoral se contracte, une immobilité moins naturelle lors des mouvements et des douleurs post-opératoires pendant quelques jours, notamment lors des mouvements des bras ou de l’extension de la poitrine.
Les avantages sont une meilleure couverture des bords supérieurs et intérieurs de la prothèse chez les patients très minces, de sorte que la prothèse est cachée.
Quel est le temps de récupération ?
La récupération des mouvements des bras sans douleur prend 4 à 5 jours, après quoi vous pourrez les bouger librement, y compris pour conduire. Pour une activité sportive, vous devrez attendre patiemment pendant environ trois mois. Il ne sera pas possible de mouiller la plaie pendant sept jours.
Augmentation mammaire sous glandulaire : en quoi consiste l’opération ?
Lorsque la glande mammaire et la graisse sous-cutanée sont bien représentées, de manière à assurer une couverture adéquate des implants, il sera préférable de placer les implants sous la glande et au-dessus du muscle pectoral.
Dans ce cas, après l’incision cutanée, un espace adéquat est créé entre la glande et le muscle, dans lequel la prothèse est placée, puis la plaie est refermée avec des points internes résorbables.
Quels sont les avantages et les inconvénients ?
Les inconvénients du positionnement sous-musculaire sont peu nombreux et se résument au risque de visibilité en cas d’amincissement marqué ou de durcissement ultérieur de la capsule fibreuse qui se forme autour des implants.
Les avantages sont plus nombreux car l’évolution postopératoire est plus rapide et beaucoup moins douloureuse, le lendemain il sera déjà possible d’utiliser les bras dans les activités quotidiennes normales et les sports de contact ou l’utilisation des pectoraux pourront être repris après un mois ; de plus, la forme et la consistance seront beaucoup plus proches des seins naturels et le beau résultat durera plus longtemps.
La récupération est-elle plus longue ou plus rapide ?
Comme nous l’avons mentionné, la convalescence est plus courte car le muscle pectoral est laissé en place. Les douleurs postopératoires seront donc beaucoup moins importantes et ressembleront davantage à une gêne, même lors des mouvements des bras. Dès le lendemain, vous pourrez vous déplacer avec une certaine aisance, au bout de sept jours, vous pourrez prendre une douche, au bout de quatre à cinq jours, vous pourrez conduire, et au bout d’un mois, vous pourrez faire du sport. Même pour une jeune mère qui doit s’occuper de ses enfants, cette solution moins invasive est une excellente opportunité, lui permettant de ne pas renoncer à un désir qui la fera se sentir mieux en tant que femme (mère et partenaire).